samedi 3 décembre 2016

LE FIDELIS DES ATELIERS L'ÂME DU CAUSSE - COUTELLERIE DU LARZAC - JOËL CANITROT


Le Fidélis est né de l’envie de rendre hommage au Larzac Médiéval, à ses vieux villages, ses troglodytes, ses commanderies, ses légendes templières ; il symbolise la rudesse de cette terre, la rusticité de sa végétation et de son climat, mais aussi la noblesse de ces Femmes et de ces Hommes qui l’ont à tour de rôle, travaillée, façonnée, gardée, toujours protégée, et qui au final ont donné à cet écrin ... une âme à part; Fabriqué à Millau, au coeur de l'Aveyron, dans les ateliers de coutellerie L'âme du Causse ; sa lame est dite en feuille de sauge








longueur ouvert  19,5 cm - longueur fermé 11,2 cm - poids 57 g - tranchant 8 cm - lame en XC75 brut de forge de 2,3 mm d'épaisseur - manche en bois de rose - ouverture manuelle - blocage de lame par cran d'arrêt sur ressort à palme

devise templière en français : Non pas à nous Seigneur, non pas à nous, mais à ton Nom, donne la gloire.



 historique de Joël Canitrot : An de grâce 1190 ... Quelque part dans une Commanderie sur le Causse du Larzac à quelques lieues de Millau. Après avoir prononce ses vœux et promesses, un jeune Chevalier vient d’être reçu dans l’Ordre des Templiers. Dans son matériel militaire, outre les trois chevaux fournis par l’Ordre, le Chevalier se devait de posséder un équipement complet de protection (écu, heaume, cotte de mailles) ainsi que des armes. Parmi celles si on retrouvait une épée à double tranchant, une lance et une masse d’arme. Comme tous les Frères il possédait également 3 couteaux, un couteau de combat, un couteau dit de pain taille (qui servait à table) ainsi qu’un couteau pliant (Kenivet).
Avec le « Fidélis » j’ai essayé de retrouver « l’âme » de ce couteau pliant à travers son apparente simplicité, sa rusticité, son élégance et sa fiabilité. C’est pour moi le couteau idéal pour remplir toutes les tâches. Il faut savoir que le couteau au moyen âge, qu’il soit pliant ou droit n’était pas qu’un outil, sa rareté en faisait un objet précieux, presque un bijou. Il était entretenu avec grand soin. Il pouvait déterminer à lui seul le statut social de son propriétaire. Certains religieux changeaient même la couleur des manches des couteaux pour les adapter aux périodes liturgiques (noir pendant le Carême, blanc à Pâques par exemple), d’autres faisaient même graver les paroles du bénédicité sur la lame. Il était d’usage de le porter toujours sur soi, bien protégé dans un étui en cuir. Contrairement aux couteaux droits qui étaient souvent dévolus à une seule tâche (pour couper le pain, pour trancher ou désosser), le couteau pliant, lui, devait savoir tout faire. Alors, à travers le « Fidélis », je n’ai évidemment pas essayé de recréer « le couteau des Templiers », cela est impossible, il y a eu autant de couteaux qu’il y a eu de Templiers; j’ai juste voulu créer le couteau de ce Templier, celui de mon imagination, celui qui prononçant ses vœux un jour de l’an de grâce 1191 promis d’escorter les Pèlerins en Terre Sainte en me disant que c’est ce couteau là, que j’aurai aimé qu’il m’offrit en héritage.

2 commentaires:

  1. Tres joli avec sa lame forgee et sa devise ! Tres bon choix !

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    1. merci Fr@nk, ce couteau chargé d'histoire mérite sa lame forgée

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